Résidences d’artistes
Appel à projets – 2025
Nous sommes très heureux d’annoncer notre second appel à projets, permettant à un.e artiste ou un collectif d’artistes de bénéficier du studio gratuitement sur une période de 3 à 6 mois les mardis matin. Vous pouvez trouver l’appel à projets ici le délai est fixé au 15 juin 2025 pour postuler. Annonce des nouveaux résidents le 20 juin 2025.
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Les artistes sélectionné.e.s
Découvrez un court descriptif des artistes sélectionnés pour faire de la recherche au studio 426.
JANVIER – MARS 2025
Bénéficier de ce studio me permet de donner du corps et de l’espace à mon projet. Par un travail de physicalité et de posture, je vais déterrer ma part d’arrogance, m’essayer au langage d’un corps vaniteux, courageux et inébranlable, m’approprier l’excès de confiance et surtout OSER. Oser me la péter, me mettre en avant. Oser prendre ma place dans le monde. Faire des trucs de ouf et en être fière. Faire des trucs pas ouf aussi et en être fière quand même. Pour prendre ma revanche sur ces injonctions qui me retournent le cerveau depuis que je suis une petite fille et qui ont fait de moi la reine de l’auto-sabotage.


AVRIL – JUIN 2025
La musique Noise, par essence, invite à prendre conscience de notre environnement en intégrant les bruits dits « nuisibles ». Les textures sonores denses et saturées enveloppent l’espace, et cette saturation sensorielle peut mener à une forme de méditation, voire à un état de transe. Nous cherchons à nous affranchir des conventions esthétiques, nous guidant vers une expérience plus authentique, centrée sur la sincérité et l’expression brute.
AOÛT 2025 – JANVIER 2026
La Course des Étoiles est une pièce chorégraphiée et interprétée par Jessica Wyttenbach et Samuel Montaño qui plonge au cœur du processus de deuil. Par le langage du corps, nous explorons les états émotionnels qui façonnent ce chemin intime et universel : le choc, la colère, la tristesse, l’acceptation et la transformation. Chaque mouvement devient un reflet des étapes que traverse l’âme lorsqu’elle fait face à la perte. Le deuil est ici traduit en une danse qui oscille entre solitude et lien. Nous interrogeons l’importance du regard de l’autre, du soutien ou de l’absence de ce dernier. Comment la présence ou l’absence de ceux qui nous entourent façonne-t-elle notre manière de ressentir, d’avancer, de nous reconstruire ? Sur scène, les corps se croisent, se soutiennent, s’éloignent, s’abandonnent, puis se retrouvent, illustrant les relations qui s’effilochent ou se resserrent lors des moments de perte. La danse devient un miroir où chacun peut reconnaître ses propres vulnérabilités.
Cette création est née d’un besoin commun de mettre en mouvement nos expériences intimes du deuil. Chacun de nous, à travers son histoire, apporte une couleur, une texture particulière à l’œuvre. Pour certains, il s’agit d’un hommage, pour d’autres d’une tentative de donner un sens à l’absence. En partageant cette traversée, nous voulons rappeler que si le deuil est une expérience personnelle, il est aussi profondément humain et partagé.
L’importance du collectif: si certaines parties de la pièce se dansent en solo, d’autres s’appuient sur la force du groupe. Cette dualité exprime la fragilité de l’individu face à la perte, mais aussi la résilience que peut offrir une communauté. L’autre devient un témoin, une épaule, ou parfois un simple reflet de ce que nous ne pouvons affronter seuls.
Fondée en 2024 et basée à Genève, la compagnie À l’Œil Nu développe des projets à la croisée de plusieurs médiums : danse, musique, photographie et vidéo. Son processus de création repose
aujourd’hui sur un duo, mais s’ouvre régulièrement à d’autres artistes, selon les projets. Chaque pièce est pensée comme un espace d’exploration où le geste, le son et l’image se construisent en
dialogue. Chaque création cherche à générer une expérience immersive — par le dispositif scénique, la proximité physique, ou l’intensité émotionnelle. L’objectif : que le public vive ce qui se
joue, pas seulement qu’il l’observe. À l’Œil Nu privilégie une approche intuitive et directe, qui ne cherche pas à tout contrôler. Ce rapport à l’instant guide les choix artistiques, tout comme le lien à
des vécus personnels, à des pratiques issues des cultures hip-hop, et à une attention particulière portée à la manière dont les choses résonnent — sur scène comme en dehors.
JANVIER – JUIN 2026
Le thème de la mutation et du renouveau coïncide avec la recherche artistique actuelle de Wilson Beats et Ivan Larson. A travers l’utilisation du Makey Makey – par lequel sont intégrés des sons de notre quotidien, liés à des objets usuels – et la symbiose entre percussions et musique, Wilson Beats et Ivan Larson explorent les sonorités dans un ressac perpétuel. Les rythmes et les sons se cherchent et se répondent, se complètent, s’emportent mutuellement dans différentes vagues, mais ils tendent aussi à intégrer activement le public et à s’adapter à sa réaction. A l’instar d’un concept actuellement approfondi par une spin-off de l’EPFZ, le projet actuel part de l’idée que le corps humain peut fonctionner comme une centrale électrique miniature, productrice d’électricité. Beats x Larson sondent la création musicale par le biais d’ondes et de vibrations intrinsèques aux objets nous environnant, avec le corps comme interface active.
D’autre part, ils partent des postulats constatés dans l’expérience de Milgram pour joindre de la danse expérimentale au processus et étudier la part des spectateurs dans la construction d’un
spectacle d’arts performatifs. Idéalement, ils souhaiteraient implémenter sur le corps du danseur (Ivan Larson) un dispositif conducteur d’impulsions électriques, directement déterminées par une
action du public mais présentées initialement comme ayant un but autre que le but réel.
Enfin, Beats x Larson comptent mettre en place un répertoire de sons – utilisés à la fois avec un looper et le Makey Makey – se répondant mais pouvant également être intervertis dans la
construction d’une pièce sonore. La pratique artistique de Beats x Larson cherche justement à se remettre sans cesse en question et à proposer une expérience unique à chaque représentation, en connexion avec l’environnement et le public qui les entourent.
Wilson Beats – Montreux Jazz Festival
« rythmes, racines et rencontres en mouvement »